Révolution Soft skills

Soft skills

Encore confidentielles il y a quelques années, les soft skills ont désormais le vent en poupe. Mieux, certains ne jurent plus que par elles.
Alors, phénomène de mode, nouvelle tendance managériale ou véritable solution pour grandir aujourd’hui et perdurer demain ?


Adaptabilité, esprit d’équipe, intelligence émotionnelle, sens de l’écoute et du collectif, communication empathique…Gros plan sur ces compétences pas comme les autres qui font la part belle au capital humain.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes

On les appelle « compétences personnelles, relationnelles, comportementales » ou encore « compétences douces » par opposition aux compétences dures ou hard skills, ces connaissances techniques spécialisées apprises sur les bancs de l’école ou acquises en formation, bien souvent sanctionnées par un diplôme et sur lesquelles les entreprises, il y a peu encore, misaient pour recruter leurs talents.


Mais alors que les hard skills sont facilement identifiables et mesurables, les soft skills sont plus impalpables et ne se prêtent pas au jeu de l’évaluation avec autant de bonne volonté. Et c’est compréhensible après tout, on n’apprend pas à avoir confiance en soi ou à être créatif comme on apprend une récitation.
Reflet de notre manière d’être et de fonctionner, les soft skills s’enracinent dans la petite enfance, se développent (si tant est que le contexte familial, social et économique le permette) et s’affinent au gré de nos différentes expériences de vie.

Les robots ne prendront pas le pouvoir !

Le monde dans lequel nous évoluons est en perpétuelle transformation. Le changement devient permanent et les nouvelles technologies qui colonisent presque tous les territoires modifient notre façon de travailler. Déjà, l’intelligence artificielle, le numérique ou encore l’automatisation des processus ont modifié le visage de l’emploi. Mais si les robots peuvent remplacer certains gestes techniques habituellement réservés à la main de l’homme, ils ne feront jamais le poids (en tout cas pour l’instant) face à la multitude de compétences comportementales clés que nous pouvons leur opposer. Ouf ! l’honneur est sauf…

Demain, c’est déjà aujourd’hui

Mais plutôt que de cliver et d’opposer, les soft skills apparaissent comme un atout indispensable pour faire face au monde du travail de demain avec lequel les entreprises et les collaborateurs vont devoir composer. Un monde où les machines, l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine seront amenées à cohabiter et qui n’est plus si loin. Et il en faudra des compétences comportementales et relationnelles pour orchestrer ces nouvelles forces en présence, pour coordonner les équipes, prendre des initiatives ou encore résoudre des problèmes complexes ; un précieux savoir-être qui touche aussi bien au collectif qu’aux qualités individuelles de chacun (autonomie, créativité, adaptabilité…).

Savoir-faire et savoir-être : un duo gagnant !

Ainsi, les soft skills sont-elles en passe d’acquérir toutes leurs lettres de noblesse auprès des organisations qui ont bien compris que pour gagner en performance et en compétitivité, il ne faudra désormais plus plébisciter uniquement les connaissances techniques au cours des processus de recrutement.
Alors, sur quelles compétences douces les entreprises vont-elles devoir compter pour que la success story soit au rendez-vous ?


Petit tour d’horizon non exhaustif :
- Le leadership partagé
- L’adaptabilité et l’agilité
- La créativité
- La prise d’initiative
- La résolution de problèmes
- L’esprit critique
- La confiance
- L’intelligence émotionnelle
- La communication
- La résilience
- La gestion du temps et du stress…

Autant de qualités personnelles potentiellement en sommeil en chacun de nous et qui ne demandent qu’à être révélées et à s’exprimer. De quoi booster la motivation et l’engagement de n’importe quel collaborateur.

Sandra Tortorici, Digital Learning Manager inquipio

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